Daghur
Si j'ai un second fils, il s'appellera Daghur à coup sûr, mais avant cela, il est le personnage principal d'un scénario, fruit de mon imagination et voici le début de celui-ci rédigé assez maladroitement je l'avoue en un poème.
C’était un travail bien trop dur
Fastidieux, harassant,
Que de créer ces armures
Merveilleuses, et vivantes
Pour ces rapiats d’Intangibles
Qui, pour un simple sou, une simple ration
Achetaient ses œuvres bien tangibles
Afin de se créer un corps, une raison
D’être et de vivre en « harmonie »
Visibles, perceptibles, inflexibles
Avec ces humains sous tyrannie
Invisible, imperceptible mais certes terrible
Mais il se racontait
Que de l’autre côté de ces arbres
Se cachait une forêt
Au bois pur comme le marbre
Peut-être tirerait-il
Plus de sous, et de rations
De ce bois qui, dit-on, rutile
Que d’habitude, de tradition
Mais ce qu’il ne savait
C’est qu’elle était interdite
Cette dite forêt
Et réservée à l’élite
Et il y avait pour seule élite
Ces rapiats d’Intangibles
Car ici gisait le site
Où naissait l’impossible
Et de la rage de sa lame
Il traversa un drôle d’arbre
Et du mirage il n’entame
Ni l’image ni le sabre
Sa hache s’étant envolée
Il plongea sa main calleuse
Au sein de cette plante mystérieuse
Son poing s’étant refermé
Sur un manche familier
Le manche était le même
Que celui de l’ancienne
Mais cette hache était invincible
Car sa lame était Intangible
Même poids même taille
Et pourtant un tranchant
De plus qu’avant
Une hache presque sans faille
Destinée à couper
Du gibier singulier
Car les seuls éligibles
A être tranchés, à être coupés
Etaient les Intangibles
Ces êtres damnés et condamnés
Lorsque les loups virent
L’homme qui respire
Ils comprirent qu’il
Etait comestible
Mais ces loups n’étaient
Pas de simples canidés
Mais bien des intangibles
Ayant trouvé une cible
Mais ces loups n’étaient pas seuls
A vouloir tâter de leurs crocs
Car cette hache telle une meule
Les broya à travers la peau
Seul un loup restait là
Il ne semblait comme les autres
Celui-là était bien là
Bien qu’au sol il se vautre
L’homme bonne âme comprit vite
Qu’il était la victime
De ces sales parasites
Intangibles qui s’escriment
Avec les Autres, leurs victimes
Daghur rentra et se forgea
Une armure merveilleuse
Et vivante avec ça
Car empli de cette danseuse
Qui valsait çà et là
Entre ses armes dangereuses
Qu’étaient son poing de bois
Et sa hache haineuse