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zepoulponation
12 avril 2020

Daghur

Si j'ai un second fils, il s'appellera Daghur à coup sûr, mais avant cela, il est le personnage principal d'un scénario, fruit de mon imagination  et voici le début de celui-ci rédigé assez maladroitement je l'avoue en un poème.

 

 

C’était un travail bien trop dur

Fastidieux, harassant,

Que de créer ces armures

Merveilleuses, et vivantes

 

Pour ces rapiats d’Intangibles

Qui, pour un simple sou, une simple ration

Achetaient ses œuvres bien tangibles

Afin de se créer un corps, une raison

 

D’être et de vivre en « harmonie »

Visibles, perceptibles, inflexibles

Avec ces humains sous tyrannie

Invisible, imperceptible mais certes terrible

 

Mais il se racontait

Que de l’autre côté de ces arbres

Se cachait une forêt

Au bois pur comme le marbre

 

Peut-être tirerait-il

Plus de sous, et de rations

De ce bois qui, dit-on, rutile

Que d’habitude, de tradition

 

Mais ce qu’il ne savait

C’est qu’elle était interdite

Cette dite forêt

Et réservée à l’élite

Et il y avait pour seule élite

Ces rapiats d’Intangibles

Car ici gisait le site

Où naissait l’impossible

 

Et de la rage de sa lame

Il traversa un drôle d’arbre

Et du mirage il n’entame

Ni l’image ni le sabre

 

Sa hache s’étant envolée

Il plongea sa main calleuse

Au sein de cette plante mystérieuse

Son poing s’étant refermé

Sur un manche familier

 

Le manche était le même

Que celui de l’ancienne

Mais cette hache était invincible

Car sa lame était Intangible

 

Même poids même taille

Et pourtant un tranchant

De plus qu’avant

Une hache presque sans faille

 

Destinée à couper

Du gibier singulier

Car les seuls éligibles

A être tranchés, à être coupés

Etaient les Intangibles

Ces êtres damnés et condamnés

 

Lorsque les loups virent

L’homme qui respire

Ils comprirent qu’il

Etait comestible

 

Mais ces loups n’étaient

Pas de simples canidés

Mais bien des intangibles

Ayant trouvé une cible

 

Mais ces loups n’étaient pas seuls

A vouloir tâter de leurs crocs

Car cette hache telle une meule

Les broya à travers la peau

 

Seul un loup restait là

Il ne semblait comme les autres

Celui-là était bien là

Bien qu’au sol il se vautre

 

L’homme bonne âme comprit vite

Qu’il était la victime

De ces sales parasites

Intangibles qui s’escriment

Avec les Autres, leurs victimes

 

Daghur rentra et se forgea

Une armure merveilleuse

Et vivante avec ça

Car empli de cette danseuse

Qui valsait çà et là

Entre ses armes dangereuses

Qu’étaient son poing de bois

Et sa hache haineuse

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Commentaires
zepoulponation
  • salutations, ici c'est un espace de littérature de poésie et autres formes d'arts passant par les mots. Moi, Poulpy, écris depuis mon plus jeune âge et j'aimerais partager avec vous mes écrits. Critiquez constructivement s'il vous plait ^^.
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